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Cours et soutien scolaire en Maths à Hazebrouck

Information sur l’évolution des horaires de mathématiques - Section Scientifique

En 2001, les élèves de première S bénéficiaient de 6 heures de maths par semaine.

De 2002 à 2011, cet horaire a été réduit d’une heure.

Depuis 2012, l’horaire est tombé à 4 heures hebdomadaires.

Une année scolaire compte 36 semaines. Cependant le nombre de semaines de travail  effectif est plutôt de 32 semaines (Bac oblige).

Bref pour la classe de première S, de 192 heures de cours, on est passé à 128 heures (moins 64 heures).

En 2001, les élèves de Tale C bénéficiaient de 9 h de cours hebdomadaires, ceux de Tale D bénéficiaient de 6 heures hebdomadaires.

Aujourd’hui, les élèves de Tale S bénéficient de 6 heures hebdomadaires ou de 8 heures (s’ils font le choix de la spécialité maths). On est donc tombé de 288 à 256 heures pour les « matheux ».

Le bilan pour le cycle terminal (première + terminale) est donc le suivant :

En 2001 : 480 heures pour les  « matheux », Bac C  ---> Aujourd’hui : 384 heures (Bac S + spé maths)

En 2001 : 384 heures pour la série D ---------------------->  Aujourd’hui : 320 heures (Bac S sans spé Maths)

Bien sûr les programmes ont évolué également.  Nécessairement, ils sont devenus moins denses pour être traités dans l’horaire imparti.

En revanche, les programmes de mathématiques de la  première année d’études supérieures (scientifiques) demeurent d’un niveau exigeant.

Par exemple, le fossé entre les exigences en maths de la terminale et des CPGE (scientifiques, BL, BCPST) s’est considérablement élargi.

A priori ce n’est pas un problème (pour l’équité),  puisque tous les élèves sont logés à la même enseigne en classe de terminale.

Cependant,  la classe de terminale scientifique prépare-  t- elle  les lycéens à se confronter à leur première année d’études supérieures scientifiques ?

Voir l’article du Monde : "Classes prépa : le nombre d’élèves continue d’augmenter"

"En 2016  86 000 étudiants sont inscrits en classes préparatoires aux grandes écoles. Une hausse de 2,3 %, qui s’explique surtout par la progression des redoublements."


=> http://www.lemonde.fr/campus/article/2016/05/20/le-nombre-d-eleves-des-classes-prepa-a-augmente_4923317_4401467.html#WdPzULrQ3YhWCKBd.99

On pourra aussi lire sur le même sujet :  http://www.lemonde.fr/campus/article/2015/11/02/suivre-une-classe-prepa-c-est-comme-rattraper-un-tgv_4801158_4401467.html

Ou  encore :

« 80 % des étudiants de 1re année de prépa poursuivent en 2e. Avec de fortes disparités selon les filières. Alors que 18 % des élèves des prépas commerciales ne poursuivent pas en 2e année, c'est le cas de 21 % des scientifiques et de… 45 % des littéraires ! Dans le cadre du LMD, la 1re année de prépa est prise en compte à hauteur de 60 crédits, qui peuvent être transférés dans d'autres cursus, mais sans automaticité. Cependant, même en ayant échoué ou abandonné, les élèves de prépas sont appréciés et poursuivent généralement leur cursus sans problème pour peu qu'ils n'aient pas été… dégoûtés des études! » (Le Monde)

 

=> http://www.lemonde.fr/education/article/2011/02/11/prepas-objectif-grandes-ecoles_1477646_1473685.html#SRtE7PRuV3hBYApr.99

Ce n’est un secret pour personne. En études supérieures, le taux de passage de première année en seconde année n’est vraiment pas glorieux (réorientations, redoublements, abandons), et cela, quelles  que soient les filières.

 

=> http://etudiant.lefigaro.fr/les-news/actu/detail/article/universite-47-2-des-premieres-annee-ne-passent-pas-en-deuxieme-annee-3498/

(etudiant.lefigaro- 2013)

 

Il y a là un vrai problème. En particulier pour les sciences  – les vieux schémas (Bac S ou  C  = voie royale) sont obsolètes.

Aujourd’hui, le pourcentage des bacheliers S qui poursuivent des études scientifiques est loin de ce que l'on pourrait attendre.

Et ceux qui décrochent leur bac, même avec une mention bien ou très bien, ne sont pas assurés de réussir en post-bac. Le baccalauréat, ne l’oublions pas,  est le premier grade universitaire. Est-il en adéquation avec ce que l'on exige d'un étudiant qui entre en première année post-bac ? Nous verrons ce que donnera l'annonce de la réforme APB et les conséquences des fameux "prérequis" lorsqu'ils ne seront pas atteints...

Dans beaucoup d’établissements  scolaires, plus de 70% des néo-bacheliers ont eu une mention.  Quel sens donner à ce chiffre ? Cela doit-il donner confiance aux futurs étudiants ?  L’atterrissage peut être douloureux et les désillusions amères.

C’est pourquoi nous proposons à tous les néo-bacheliers de suivre ce conseil : ne péchez pas par excès de confiance. Rester humbles et acharnez-vous au travail.

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